Le SNUDI FO via sa fédération la FNEC FP-FO, a considéré dès le départ que le cadre fixé par le ministre dans ces ateliers (tables rondes d’« experts » auto-proclamés, présence de la « société civile »…) ne permettait pas de représenter les personnels dans des conditions acceptables. C’est pourquoi la FNEC FP-FO a décidé de ne pas participer à cette mascarade.
La FNEC FP-FO a en revanche participé à des audiences et instances pour porter les revendications de notre fédération et a rendu compte régulièrement des discussions.
Cette synthèse des « ateliers » confirme totalement les orientations ministérielles que nous n’avons cessé de dénoncer et combattre. Les maîtres mots sont territorialisation, autonomie, déréglementation. L’ensemble des réformes mises en place par le ministre obéissent à cette même logique :
Réforme du lycée et casse du baccalauréat qui substitue un bac local en contrôle continu au bac national avec examen terminal, ponctuel et anonyme qui garantit la valeur nationale de ce premier grade universitaire ;
Réforme des concours enseignants qui introduit massivement une contractualisation imposée de fait aux candidats ;
Loi 4D de transfert de la santé scolaire aux collectivité territoriales ;
Réforme de l’Education prioritaire qui vise à substituer des contrats locaux d’accompagnement à une labellisation créant des droits nationaux (indemnités, effectifs…)
Le grenelle de M. Blanquer c’est :
Remettre en cause le statut et les garanties collectives nationales
Le recrutement local et l’expérimentation
La rémunération des chefs d’établissement « au mérite »
Un statut pour les directeurs d’école qui évaluent leurs collègues
Renforcer l’accompagnement PPCR comme outil de flicage permanent
Un pilotage par l’évaluation et obligation de résultat
Vers un management local de type privé